Face à l’urgence écologique, il y a deux réponses possibles : maintenir la logique productiviste actuelle jusqu’à épuisement des ressources et effondrement du monde vivant, ou bien repenser en profondeur notre modèle de développement. Si vous n’avez pas prévu d’aller tenter l’aventure sur Mars, la deuxième option, appelée « transition écologique », vous semblera certainement plus désirable.

Pour y contribuer, rien de tel que d’exercer un métier à impact. Que vous soyez lycéen‧ne, étudiant‧e en réorientation, ou professionnel‧le en reconversion, de nombreuses formations existent. Et pour en choisir une, mieux vaut avoir une idée du champ des possibles. Si ce n’est pas votre cas, vous êtes au bon endroit.

Dans cet article, Ecologica, l’école de la transition résiliente, désirable et solidaire, dresse un panorama complet des métiers de la transition écologique. Nous évoquons évidemment le secteur de l’énergie, mais pas que ! Car face à l’ampleur des enjeux, c’est le fonctionnement de notre société tout entière qui est en jeu. Alors, prêt pour ce tour d’horizon ? C’est parti !

Sommaire

 

Les emplois créés dans le cadre de la transition énergétique

  • Énergie vertes
  • Sobriété dans les transports
  • Efficacité énergétique des bâtiments
  • Sobriété dans l’agriculture et l’alimentation

Le secteur de l’économie circulaire en plein boom

  • L’économie de la fonctionnalité
  • L’économie collaborative
  • Le réemploi
  • La seconde vie

La mutation de nombreaux autres métiers sous les effets de la transition écologique

  • L’économie sociale et solidaire
  • La stratégie des entreprises et des administrations
  • L’audit des entreprisese t des administrations
  • La finance verte
  • L’influence et la culture
  • La formation et l’éducation

Les emplois créés dans le cadre de la transition énergétique

Il est impossible de parler de transition écologique sans mentionner la question de l’énergie. Ce n’est plus un secret pour personne : la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) rejette du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, à l’origine du réchauffement climatique. Par ailleurs, selon une étude du ministère de la Transition écologique de 2022, les 3⁄4 de l’empreinte carbone des Français‧es sont dus aux déplacements, à l’habitat et à l’alimentation. C’est donc à ces secteurs, ainsi qu’au développement des énergies vertes, faiblement émettrices de CO2, qu’il faut s’attaquer en priorité.

 

Énergies vertes

Dans son 6e rapport consacré aux solutions pour atténuer le changement climatique, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) préconise de se tourner vers les énergies vertes, à savoir d’une part le nucléaire, et d’autre part les énergies renouvelables (l’éolien, le solaire, l’hydraulique, la biomasse et la géothermie). C’est pourquoi il est logique que les métiers de l’énergie continuent leur essor dans les années à venir.

À titre d’exemple, on peut citer les postes de :

  • Chef‧fe de projet éolien, responsable de l’implantation de parcs éoliens, de la maintenance des équipements et de la sécurité sur site.
  • Consultant‧e en énergie auprès des collectivités, chargé de dresser l’état des lieux de la gestion énergétique d’une ville et d’identifier des manières de réduire les consommations superflues.
  • Installateur‧ice de panneaux solaires ;
  • Chargé‧e de développement commercial chez un fournisseur d’énergie verte ;
  • Ingénieur‧e R&D en technologie de captage et stockage de CO2 ;
  • etc.

Sobriété dans les transports

Pour réduire les émissions de CO2 liées aux transports, le Plan de Transformation de l’Économie Française (PTEF) du Shift Project recommande de diminuer drastiquement l’avion et de privilégier le ferroviaire. On anticipe la création de nombreux emplois dans l’industrie ferroviaire, tels que :

  • l’ingénierie ferroviaire ;
  • les activités de planification des travaux et des trains ;
  • les opérations de maintenance ;
  • l’information des voyageurs en gare ;
  • le service à bord ;
  • le service après-vente ;
  • etc.

De plus, toujours selon le PTEF, la production et surtout la location de voitures électriques pourrait se généraliser, et avec elle l’ingénierie automobile, notamment pour améliorer leur efficacité énergétique.

Concernant la mobilité quotidienne, nous espérons que le vélo devienne un réflexe pour la plupart d’entre nous ! Si tel est le cas, les enseignes de cycles pourraient bien envahir les villes de France, proposant non seulement des vélos à la vente, mais aussi des services de location et de réparation.

Plus généralement, les expert‧e‧s des questions de mobilité seront très prisé‧e‧s dans les collectivités et les entreprises. Les postes de « chargé‧e d’étude mobilité » ou de « consultant‧e en mobilité douce » , impliquant analyses de données, projections et suivi de projets, seront légion.

Efficacité énergétique des bâtiments

Ouvrier‧e‧s, artisan‧e‧s, ingénieur‧e‧s, urbanistes, consultant‧e‧s, communicant‧e‧s, formateur‧ices… la rénovation énergétique des bâtiments (et des villes en général !) va nécessiter le savoir-faire de dizaines de métiers différents. On compte sur eux pour par exemple :

  • remplacer le chauffage au gaz par des pompes à chaleur, permettant d’extraire la chaleur du sol, de l’air et de l’eau, pour la transférer à l’intérieur d’un bâtiment ;
  • isoler les bâtiments ;
  • mettre au point des procédés de construction moins gourmands en énergie ;
  • communiquer sur les bons réflexes à adopter pour économiser l’eau et l’énergie (installer des rideaux épais devant ses fenêtres, garder les portes closes…) ;
  • etc.

Sobriété dans l’agriculture et l’alimentation

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’alimentation sont principalement dues à :

  • l’énergie utilisée pour construire les machines et les bâtiments agricoles ;
  • le carburant utilisé pour alimenter les tracteurs ;
  • l’élevage, en particulier bovin, fortement émetteur de méthane, un gaz 4 fois plus puissant que le CO2 pour réchauffer l’atmosphère ;
  • le transport des aliments ;
  • la déforestation, pour laisser la place aux monocultures, qui libère du CO2.

Ces externalités négatives sont largement symptomatiques de l’agriculture intensive, modèle privilégié des pays développés, dont la France. En plus d’accélérer le réchauffement climatique, l’agriculture intensive est décriée pour ses conséquences néfastes sur la qualité des sols, la biodiversité ou encore la santé humaine. C’est pourquoi les expert.e.s du climat (le GIEC) et de la biodiversité (l’IPBES) recommandent de sortir de l’agriculture intensive pour pivoter vers une agriculture moins mécanisée et plus locale.

 

Voici quelques alternatives :

  • l’agriculture biologique, qui veille à la sauvegarde de la fertilité des sols et de la qualité de l’eau et interdit l’usage des pesticides, produits chimiques et OGM ;
  • la permaculture, fondée sur l’imitation des écosystèmes et des cycles naturels ;
  • l’agroforesterie, qui associe la plantation d’arbres à l’agriculture.

Dans cette optique, le nombre d’agriculteur‧ice‧s pourrait revenir au niveau de « l’avant-intensification » pour compenser la diminution du nombre de machines (la part des agriculteurs dans la population active a été divisée par 4 en France depuis 1980). Par ailleurs, d’autres secteurs risquent de se développer, notamment :

  • l’alimentation biologique, comme les labels, les enseignes et épiceries bio, les AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), ou encore les fermes biologiques ;
  • la permaculture ;
  • le maraîchage ;
  • les alternatives aux protéines animales (viande végétale par exemple) ;
  • la cuisine et la nutrition végétariennes ;
  • etc.

 

➡️Pour aller plus loin : 5 manières de réduire son impact environnemental

Le secteur de l’économie circulaire en plein boom

 

L’économie circulaire vise à intensifier l’utilisation des produits déjà disponibles, plutôt que d’en produire à chaque fois de nouveaux. Elle offre une alternative réaliste et bien moins polluante à notre modèle actuel basé sur une économie linéaire, qui extrait et transforme de nouvelles matières premières comme si elles étaient infinies. Comme nous allons le voir, un certain nombre d’entreprises ont déjà adopté ce modèle. Croisons les doigts pour qu’il se généralise !

L’économie de la fonctionnalité

Plutôt que de vendre un produit à chaque client, l’entreprise vend un service de location ou d’abonnement, et récupère ensuite le bien, pour le mettre à disposition du client suivant. L’entreprise gère une flotte de biens qu’elle répare et entretient régulièrement. Elle a donc intérêt à prendre soin de ses produits et à encourager ses clients à faire de même. Sa rentabilité en dépend.

L’économie de la fonctionnalité a déjà séduit plusieurs entreprises, comme Décathlon pour la location de vélo, ou encore Le Closet pour la location de vêtements. Il ne serait pas étonnant de voir ce secteur gagner du terrain, d’autant plus que le modèle s’adapte à tous les objets non consommables : voiture électrique, outils de bricolage, appareils électroménagers, mobilier, etc.

L’économie collaborative

Également connue sous le nom d’ « économie de partage », l’économie collaborative repose sur l’échange ou le partage de biens et services, le plus souvent entre particuliers, par l’intermédiaire d’une plateforme dédiée. C’est sur ce principe que se basent :

  • Blablacar pour le covoiturage ;
  • Turo pour la location de voiture ;
  • Home Exchange pour l’échange de maisons ou d’appartements.

Le réemploi

L’objectif du réemploi est de permettre à une nouvelle personne d’utiliser un objet ayant déjà servi une première fois. Vous connaissez forcément la plateforme Vinted, leader de la vente de vêtements de seconde main. Dans le même esprit, les brocantes, et plus généralement l’économie du troc, ou même du don, regagnent déjà en popularité. Par exemple, l’association Conscience et Impact écologique organise régulièrement des brocantes gratuites appelées « Gratiferias », où chacun peut apporter des objets fonctionnels et en bon état. Dans le même esprit, les ressourceries, ces lieux de collecte, de réemploi et de revente d’objets d’occasion, se développent partout en France, encouragées par les collectivités locales, mais aussi par les citoyens.

Par ailleurs, la consigne des emballages est déjà en train de faire son grand retour. Par exemple, l’entreprise La Tournée livre à domicile des produits du quotidien dans des contenants en verre, qu’elle récupère et réutilise après lavage. Dabba Consigne s’appuie sur le même modèle, à ceci près qu’elle s’adresse quant à elle aux professionnels de la restauration.

La seconde vie

Donner une seconde vie à un objet, c’est le retravailler pour le remettre en état (entretien, réparation, reconditionnement) ou pour en faire quelque chose de différent (upcycling). Jusqu’au siècle précédent, l’entretien et la réparation étaient un réflexe pour l’ensemble des ménages. Demain, il est fort probable que l’on reprenne ces bonnes habitudes.

Ainsi, certains métiers pourraient revenir au goût du jour, comme :

  • les cordonnier‧e‧s ;
  • les maroquinier‧e‧s ;
  • les retoucheur‧se‧s de vêtements ;
  • les tapissier‧e‧s et rempailleur‧se‧s d’ameublement ;
  • les mécanicien‧ne‧s cycles (pour les vélos) ;
  • etc.

 

D’autres métiers, plus récents, devraient prendre de l’ampleur, comme :

  • les expert‧e‧s en reconditionnement d’appareils électroniques ;
  • les technicien‧ne‧s en électroménager ;
  • et plus généralement, tous les emplois liés au service après vente.

 

Enfin, le concept de « repair café », né aux Pays-Bas en 2009, pourrait bien gagner du terrain en Europe. L’idée est de réunir des personnes dans un lieu déterminé (un café, une salle des fêtes ou encore un local associatif), pour apprendre à réparer les objets qu’ils apportent. Des outils de réparation sont mis à leur disposition, et des volontaires sont là pour les guider.

La réutilisation

La réutilisation désigne le fait de réutiliser les déchets de produits arrivés en fin de vie. On distingue :

  • le recyclage, qui permet de réintroduire certains déchets dans le processus de fabrication de nouveaux produits ;
  • du compostage des déchets alimentaires et de jardin, réutilisés sous forme d’engrais agricoles.

 

Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets pour les particuliers. D’ailleurs, le métier de maître-composteur, responsable de la prévention et de la gestion des biodéchets sur son territoire, a récemment vu le jour. De manière générale, la rudologie, c’est-à-dire l’étude des déchets, devrait connaître un essor, avec des innovations autour de la collecte, du tri, de l’acheminement, du recyclage et de la transformation des déchets en énergie.

La mutation de nombreux autres métiers sous les effets de la transition écologique

Nous l’avons vu, si l’on veut respecter les limites planétaires, il faudra pivoter vers des énergies moins polluantes, tout en réduisant drastiquement les volumes produits dans tous les secteurs. Pour cela, un changement d’état d’esprit s’impose. Partout, du privé au public, de la culture aux médias, il faudra passer d’une logique productiviste à une logique d’intérêt général.

L’économie sociale et solidaire

L’économie sociale et solidaire illustre parfaitement ce changement de paradigme. Il s’agit d’associations, de sociétés commerciales, mutuelles, coopératives ou encore fondations, qui cherchent à respecter les conditions de travail et honorer le bien-être des salarié‧e‧s avant la recherche de profit. Leurs activités ont une utilité sociale et environnementale : réduire le chômage, entretenir les liens sociaux, préserver l’environnement, développer une économie soutenable, etc. Selon ESS France, entre 2021 et 2022, ce sont 35 000 emplois qui ont été créés dans ce secteur. Ecologica forme notamment aux métiers l’ESS, c’est pourquoi nous avons dédié un article complet sur le sujet !

 

➡️Pour en savoir plus : Pourquoi travailler dans l’économie sociale et solidaire ?

 

La stratégie des entreprises et des administrations

Les organisations qui souhaitent sincèrement faire de la préservation de l’environnement leur raison d’être devront se restructurer en conséquence. Pour orchestrer ces changements organisationnels, elles devront s’appuyer sur leurs équipes RH ou faire appel à des cabinets de conseil spécialisés dans les transformations. De plus, il va falloir opérer un changement profond des mentalités, en particulier au sein des équipes dirigeantes, dont les motivations ne seront plus uniquement (voire plus du tout ?) tournées vers le profit. Pour cela, il faudra compter sur l’aide d’expert‧e‧s en conduite du changement et en sciences humaines et sociales (doctorants en psychologie sociale, communicants, etc.).

D’autre part, toutes les entreprises devront revoir leurs modèles de production de A à Z. L’écoconception désigne le fait de concevoir un produit ou un service de manière à minimiser son impact environnemental tout au long de son cycle de vie, de son extraction à son élimination. Elle risque de devenir le modèle privilégié dans la plupart des entreprises, et c’est pourquoi il y a fort à parier que le métier d’écoconcepteur ait le vent en poupe !

Par ailleurs, si nous voulons construire des sociétés résilientes face à la contraction énergétique et la pénurie de ressources, la coopération entre les différents acteurs économiques devra être de mise. L’écologie industrielle et territoriale vise à optimiser la gestion des matières premières et de l’énergie entre plusieurs organisations à l’échelle d’un territoire, les déchets des uns devenant les ressources des autres. Cette démarche pourrait bien elle aussi se démocratiser.

L’audit des entreprises et des administrations

Pour orchestrer la transition écologique, on anticipe une intensification des réglementations contraignantes, et avec elle l’essor des activités liées à leur déploiement. On peut citer par exemple :

  • l’accompagnement des entreprises et des collectivités vers l’atteinte des objectifs réglementaires par des organismes indépendants ;
  • le contrôle du respect des obligations réglementaires dans les entreprises par des agents publics ;
  • la création de nouveaux labels pour mesurer l’impact environnemental de produits, services ou secteurs ;
  • la conception de tests fiables qui, sur le modèle du bilan carbone, permettraient aux individus ou aux organisations de calculer leur impact par rapport à d’autres variables environnementales, comme la biodiversité ou la qualité des eaux.
  • etc.

La finance verte

Aujourd’hui, la finance traditionnelle dirige l’épargne vers les projets les plus rentables, sans prendre en compte les aspects environnementaux des investissements effectués. Cette logique de rentabilité amène les banques, et donc les épargnants, à financer des projets écocides, comme la construction d’oléoducs, d’autoroutes ou d’aéroports par exemple.

Heureusement, une finance alternative est en train de voir le jour. La finance verte propose de diriger l’épargne vers des projets facilitant la transition écologique. Elle devrait devenir incontournable dans les années à venir, d’autant plus que l’État et les entreprises vont devoir s’endetter pour financer de tels changements.

L’influence et la culture

Nombre de militant‧e‧s écologistes, de médias et d’influenceur‧se‧s se sont donné pour mission de sensibiliser les citoyen‧ne‧s à l’urgence écologique. On peut citer par exemple :

  • le média indépendant Vert ou encore le journaliste Hugo Clément ;
  • les activistes comme Camille Etienne et Greta Thunberg, ou le mouvement écologiste international Extinction Rebellion ;
  • l’expert du climat et célèbre vulgarisateur Jean-Marc Jancovici, à qui l’on doit le bilan carbone et la BD Le Monde sans fin ;
  • les comptes Instagram de décryptage de l’actualité et du greenwashing comme Bon Pote et Écolo Mon Cul ;
  • les ONG de lutte pour la préservation de la biodiversité ou la justice sociale comme Sea Shepherd ou Oxfam ;
  • etc.

La bonne nouvelle, c’est que cela fonctionne ! Pour preuve, on voit l’écologie s’immiscer peu à peu dans tous les aspects de la culture :

  • des humoristes qui mettent en lumière les paradoxes du système productiviste comme Swann Périssé dans son podcast Y’a plus de saisons ;
  • des auteurs donnant à voir des alternatives qui fonctionnent, comme le film Demain de Cyril Dion, ou le livre L’Entraide, l’autre loi de la jungle de Pablo Servigne ;
  • des festivals et concerts organisés en faveur de la protection de l’environnement, comme l’Ocean Fest ;
  • etc.

La formation et l’éducation

Afin de former les citoyen‧en‧s à ces nouveaux métiers, et d’accompagner le changement des mentalités, la formation et l’éducation ont un rôle essentiel à jouer. D’une part, des formations de courte durée pour apprendre un nouveau métier (maître composteur, mécanicien cycle, etc.) ou développer des compétences techniques (la couture, la permaculture, etc.) vont se multiplier. D’autre part, la formation professionnelle apportera aux salarié‧e‧s en poste les compétences complémentaires dont ils ont besoin, telle que l’écoconception pour les ingénieur‧e‧s.

Pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux environnementaux, et ce dès le plus jeune âge, l’écologie devra être intégrée au programme de l’éducation nationale en tant que matière à part entière. L’enseignement supérieur devra lui aussi se réinventer, pour mettre l’écologie au cœur de tous les programmes. Il faudra par exemple prioriser l’enseignement de :

  • l’agriculture biologique dans les écoles d’agriculture ;
  • les énergies vertes et l’écoconception dans les écoles d’ingénieur ;
  • la cuisine vegan dans les écoles de cuisine ;
  • l’économie sociale et solidaire dans les écoles de commerce ;
  • etc.

 

En résumé, la refonte de notre modèle de société requiert des changements d’une ampleur telle que quasiment toutes les professions que nous connaissons aujourd’hui seront impactées. La bonne nouvelle, c’est que si vous souhaitez vous engager dans la transition écologique à travers votre métier, vous aurez le choix ! De l’ingénierie à la culture, en passant par les activités manuelles ou l’influence en ligne, les options ne manquent pas. Car pour changer notre manière de consommer, il faudra aussi changer notre manière de penser et de rêver : pour être efficace, la transition doit avant tout être désirable.

C’est justement la mission que nous nous sommes donnée en créant Ecologica, l’école supérieure de la transition résiliente, désirable et solidaire, située à Lyon. Nous proposons des formations de niveau Bachelor (Bac+3), Mastère (Bac+5) et Mastère Sup’ (Bac+5) pour toutes celles et ceux qui souhaitent se forger un esprit critique par rapport aux enjeux écologiques et solidaires, et avoir un véritable impact à travers leur activité. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site !

 

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