Etudier la transition écologique et sociale à Lyon, ce n’est pas seulement faire le choix d’un cursus d’études supérieures en phase avec son temps. C’est également s’immerger dans un écosystème préexistant. Lyon figure à la deuxième place des aires économiques de France, et est aussi précurseur sur la transition écologique et l’ESS. Au-delà de ces ressources, les écologistes pilotent la Ville ainsi que la Métropole de Lyon, agissant pour rendre les territoires plus résilients. Sans compter cela, les initiatives écologiques et solidaires sont diverses et denses. Les efforts faits pour rendre ce réseau visible et accessible au plus grand nombre favorisent leur croissance. Dans ce contexte, expérimenter la transition écologique et sociale au quotidien se trouve à portée de main !
Un nouveau regard porté sur Lyon par la presse écologiste
Pour découvrir cet écosystème, il faut se plonger dans les guides. Agir à Lyon et ses alentours représente par exemple une fenêtre ouverte sur plus de 900 associations qui agissent sur le territoire pour construire une société écologique, solidaire et conviviale. Le guide pour Consommer Responsable à Lyon et ses alentours dévoile quant à lui où et comment consommer moins et mieux, aux côtés de plus de 700 structures engagées.
En outre, plusieurs magazines locaux s’attèlent à mettre en récit la transition écologique et solidaire. Ainsi, ils donnent la parole à des habitant‧e‧s, des responsables associatifs, des entrepreneur‧euse‧s engagé‧e‧s, ou bien des salarié‧e‧s qui occupent de nouveaux métiers de la transition. À travers les pages du magazine Agir à Lyon, de Kaizen, de Tout Va Bien ou encore de la Revue Silence, le lectorat se rendra rapidement compte du fourmillement créatif et inspirant qui existe au sein de la région lyonnaise et dans lequel il pourra s’immerger pleinement. Pour celles et ceux qui préfèrent l’écoute à la lecture, Lyon Demain assure le suivi de l’actualité par la radio.
La transition écologique et sociale adaptée aux étudiant·e·s
Ces initiatives ont un impact concret sur la vie étudiante, en permettant aux jeunes de bénéficier et contribuer à des dynamiques de solidarité.
Par exemple, sur le plan du logement, il existe des colocations solidaires. En échange d’animation de quartier pour créer du lien et renforcer la solidarité entre voisins, les étudiant·e·s accèdent à des loyer peu onéreux. D’un point de vue alimentaire, des systèmes d’achats groupés permettent de se fournir en aliments bio et locaux à prix coûtant. Les distributions sont gérées par et pour les bénéficiaires. Du côté des vêtements et des mobiliers, de nombreuses boutiques solidaires proposent tout le nécessaire à prix accessible, notamment les boutiques Bric-à-Brac ou Emmaüs. D’autre part, les mobilités douces se déploient de manière croissante. Les pistes cyclables sont développées, et l’abonnement Vélo’v ne coûte que 15 euros par an. Les ateliers de réparation et de vente de vélo à bas prix facilitent grandement le quotidien des cyclistes. En outre, le réseau de transports en commun est entièrement accessible pour 25 euros par mois.
En parallèle de ces atouts, les réseaux étudiants actifs accompagnent les jeunes dans leurs démarches administratives. D’autres les encouragent à mener des projets écologiques et solidaires dès le début de leurs études.
La culture à l’honneur
La programmation culturelle dense ravira les étudiant·e·s. Des réductions sont proposées, comme le Pass’culture Étudiant, pour lequel il faut compter 18 euros pour 3 spectacles et 1 séance de cinéma. La scène locale n’est pas en reste pour proposer des rencontres culturelles festives, engagées et accessibles. Entre autres, le festival des nuits de Fourvière, Les nuits sonores ou le festival Lumières sont incontournables. Il est également possible de visiter une grande diversité de musées (Confluence, Beaux-Arts, Art Contemporain…), une biennale de la danse, une biennale de l’Art contemporain… Enfin, de nombreux éco-lieux se développent également tout autour de la ville. Ils proposent des événements culturels, du woofing ou des chantiers participatifs, pour vivre également la transition écologique rurale.
Lyon, une ville distinguée pour sa qualité de vie
Au-delà de ces avantages, le cadre de vie lyonnais est idéal. Le Rhône et la Saône dont les quais sont aménagés pour les piétons et les cyclistes se situent au cœur de la ville, et de grands espaces verts comme le parc de la Tête d’Or offrent une aire de détente bienvenue. En outre, un ticket de bus suffit pour se réfugier en pleine nature, dans le Pilat ou les Monts du Lyonnais par exemple. Des massifs montagneux se situent également à proximité (Auvergne, Vercors, Alpes, Jura) : en témoignent les vues sur le Mont Blanc des toits du Musée des Confluences ou depuis l’esplanade de la Basilique de Fourvière. D’autre part, un réseau ferroviaire desservi par trois gares facilite les escapades responsables les week-ends (à 2h de Paris, Marseille ou Montpellier, etc.).
Une communauté active de personnes engagées
Enfin, étudier à la transition écologique à Lyon, et notamment à Ecologica, l’école de la transition résiliente, désirable et solidaire, c’est faire partie d’une communauté de personnes qui partagent des valeurs communes d’écologie, d’entraide, de convivialité de gouvernance partagée et d’autogestion.
Ses intervenant‧e‧s et son réseau de partenaires et sociétaires s’engagent quotidiennement pour construire une région lyonnaise écologique et solidaire. Les étudiant‧e‧s y trouveront un grand nombre de débouchés : 554 structures porteuses de la transition sur le territoire lyonnais, dont 243 structures labellisées Lyon Ville Équitable et Durable. Elles participent toutes pleinement à la bascule de nos modes de vie en agissant sur tous les sujets de notre quotidien : alimentation, mobilité, habitat, agriculture, énergie… Très dynamiques, elles sont pour la plupart jeunes (⅓ ont moins de 5 ans d’ancienneté) et de petite taille (⅔ ont moins de 6 salariés). Ces structures rencontrent d’importants défis pour grandir et mener la transition. Elles ont besoin de jeunes diplômés pour les relever !